Dans le cadre des avant-premières du CRIC : L’acier a coulé dans nos veines : Une histoire qui résonne pour les personnes issues de l’immigration
Le film « L’acier a coulé dans nos veines » de Thierry Michel n’est pas seulement un hommage à l’industrie sidérurgique et à ses ouvriers. C’est aussi un puissant témoignage des luttes, des espoirs et des sacrifices des familles issues de l’immigration qui ont forgé cette histoire collective.
🔸 Les racines d’une solidarité ouvrière : Les vagues d’immigration ont été au cœur du développement de l’industrie de l’acier. Marocains, Algériens, Italiens, Espagnols, et bien d’autres, sont venus en quête de travail et d’un avenir meilleur. Leurs mains ont littéralement façonné ces usines et contribué à la prospérité de toute une région.
🔸 Une mémoire souvent oubliée : « L’acier a coulé dans nos veines » redonne une voix à ces travailleurs invisibles. Le film met en lumière leurs conditions de vie souvent difficiles, mais aussi leur résilience et leur rôle indispensable.
🔸 Des récits universels d’exil et de reconstruction : Ce film résonne avec les parcours de nombreuses familles immigrées. C’est une histoire de déracinement, d’intégration, mais aussi de transmission d’une culture du travail, de la dignité et de la fierté.
En explorant ces thèmes, Thierry Michel ne parle pas seulement d’une époque ou d’un métier. Il raconte une histoire humaine qui touche toutes celles et ceux dont les parents ou grands-parents ont laissé leur terre natale pour construire un avenir dans un autre pays.
À vous la parole ! Quels souvenirs vos parents ou grands-parents ont-ils partagés sur leur travail dans l’industrie ou leur arrivée dans un nouveau pays ? N’hésitez pas à commenter et à partager vos histoires sous ce post.
Projection prévue le mercredi 15 janvier au Quai 10 (19h30), en présence du réalisateur.
Adresse email de réservation : info@cricharleroi.be
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Octobre 2013, le patron indien Arcelor Mittal annonce la fermeture définitive de la sidérurgie liégeoise et licencie des milliers de travailleurs.
C’est l’histoire de ces travailleurs, leurs destins rythmés par les trois pauses de travail, qui ont parfois brisé les familles, mais aussi créé des solidarités exceptionnelles et de nombreux engagements militants.
C’est l’histoire d’un travail dur, dans le bruit, la poussière, la fumée, la chaleur des hauts fourneaux, le froid glacial l’hiver.
C’est l’histoire de la lente mise à mort de la sidérurgie européenne pour cause de rentabilité et de mondialisation.
C’est l’histoire sociale rythmée par de grandes grèves historiques.
C’est la fin d’une épopée industrielle de deux siècles qui a fait la prospérité de la Wallonie et d’autres régions européennes.