Notre (ancien à présent) directeur, Thierry Tournoy, a compilé pour notre plus grand plaisir l’ensemble de ses billets d’humeur dans une micro-publication faite-maison et sobrement intitulée : AMER.
Présentation
Amer rassemble les billets d’humeur parfois grinçants mais toujours touchants de Thierry Tournoy, directeur du Centre Régional d’Intégration de Charleroi de 2014 à 2022.
Dans ces pages, l’auteur partage avec un ton qui lui appartient les réflexions que lui souffle l’évolution du secteur de l’aide aux personnes étrangères ou d’origine étrangère.
Covid, droits des femmes, port du voile, les sujets variés permettent à cet acteur du travail social de livrer son point de vue avec fougue, lucidité et un brin, mais juste un brin, d’amertume carolo.
Sommaire
- Intro
- Immunité collective à la léthargie
- Le Noël de Martin
- Et si CRIC n’existait pas…
- Mais où sont les femmes ?
- Vous prendrez bien un ras-le-bol de racisme structurel
- Les intelligences artificielles peuvent-elles porter le voile ?
- La complainte d’un directeur en Alaska
- Taupes, impuissance et sans-papiers
- Une histoire de poids et de mesures
- Sortir de la nuit de l’hiver en attendant les hirondelles
- Sur l’engagement militant
- Aux exclus de notre délicieux système
- Chant du cygne sous le signe du CRIC
- Remerciements
Extrait (l’intro)
« Laissez macérer votre rancœur trop longtemps et vous commencerez à ressentir une espèce d’amertume vous remplir le ventre et remonter vers la gorge.
Pour autant, l’amer n’est pas mauvais en soi. Il relève certains plats. Bien dosé, utilisé à bon escient, il agite les papilles, réveille la langue, asticote la bouche qui peut alors mieux goûter… ou hurler. Car si la rancœur, la nausée, les idées noires peuvent vous grignoter l’âme, elles peuvent aussi vous pousser en avant.
Voilà de quoi il sera question ici. Avec Amer, les billets d’humeur grinçants d’un directeur de CRI, j’ai voulu rassembler ces petits coups de brûlant faits mots et rédigés au gré des crises passées. Des crises aux relents âcres, inspirées par l’actualité qui parfois me révolte et qu’il faut dénoncer. »
