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Ce n’est pas de ton âge ! La triste réalité des enfants soldats

République Démocratique du Congo, Irak, Colombie, Népal, on compte actuellement plus de 300000 enfants soldats actifs dans le monde. Oui, alors que vous lisez ces lignes, 300000 mineurs (comme ceux que vous avez à la maison, peut-être) sont engagés dans des conflits armés. Ils ne portent pas tous les armes évidemment mais le sort de ceux qui y échappent n’est pas plus enviable pour autant. Messagers, porteurs ou esclaves sexuels pour la plupart, certains se retrouvent carrément avec une ceinture d’explosifs autours du corps pour une mission dont ils ne saisissent certainement pas les implications.

Le travail des ONG

WING, Unicef, Justice et Paix, différentes ONG tentent d’aider les enfants soldats en sensibilisant les autorités locales, en essayant de récupérer ses enfants pour leur proposer un autre cadre de vie, d’autres perspectives et de la réinsertion.

Et l’international, là-dedans ?

À leur niveau, les états produisent des lois détaillées sur la participation des enfants dans les conflits armés. Mais dans la réalité, les choses sont bien compliquées. En Irak, par exemple, des centaines d’enfants sont encore emprisonnés pour avoir pris les armes alors que les lois insistent sur le fait que les mineurs ne peuvent être poursuivis puisqu’étant eux-mêmes victimes de crimes de guerre (dans la même optique, nous vous invitons à aller faire un tour sur le site On n’enferme pas un enfant).

Est-ce suffisant ?

Il ne faut pas perdre de vue que malgré toute cette bonne volonté, le mal est fait. Il suffit d’écouter et de regarder les témoignages de ceux qui se sont sortis de cette horreur. Ils sont marqués, vieux avant d’avoir vieilli.

Que faire ?

Assis à nos bureaux, en train de passer commande d’un jeu vidéo (inutilement violent) pour que nos petits jouent à la guéguerre, que pouvons-nous faire pour ces milliers d’enfants qui VIVENT la guerre EN VRAI, qui tuent, qui se font tuer ?

Comment conclure un article sur les enfants soldats ? Aucune idée. Agissez, comme vous pouvez : parlez, partagez, faites tourner de l’information pour dénoncer, pour sensibiliser.

NE RESTEZ PAS DE MARBRE surtout en cette journée des droits de l’enfant !


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