Thème 2013 : Innover en faveur de l’éducation des filles
Le 19 décembre 2011, l’Assemblée générale des Nations Unies a, dans la résolution 66/170, a déclaré le 11 octobre Journée internationale de la fille, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquelles elles se heurtent de par le monde.
La deuxième Journée des filles aura pour thème « Innover en faveur de l’éducation des filles ».
La réalisation du droit des filles à l’éducation est en premier lieu une obligation et un impératif moral. D’innombrables études montrent en outre que l’éducation des filles, notamment dans le secondaire, est un puissant vecteur de transformation des sociétés et des filles elles-mêmes : c’est le facteur déterminant dont dépendent quasiment tous les objectifs de développement, de la réduction des taux de mortalité et de fécondité et de la pauvreté à la croissance équitable, l’évolution des normes sociales et la démocratisation.
Si des progrès importants ont été réalisés dans l’amélioration de l’accès des filles à l’éducation au cours des vingt dernières années, de nombreuses filles, en particulier parmi les plus défavorisées, continuent d’être privées de ce droit fondamental. Dans beaucoup de pays, les filles n’ont toujours pas la possibilité d’aller à l’école et d’achever leur scolarité du fait de problèmes de sécurité ou d’obstacles d’ordre financier, institutionnel et culturel. Même quand elles sont scolarisées, le peu d’attentes à l’égard du système scolaire, dû à un enseignement de faible qualité, le manque d’ambitions ou les corvées ménagères et autres responsabilités les empêchent d’aller à l’école ou d’atteindre un niveau adéquat d’instruction. Le pouvoir de transformation des filles et des sociétés que présente l’éducation des filles reste à réaliser.
Constatant la nécessité d’adopter de nouvelles perspectives créatives en vue de faire progresser l’éducation des filles, la Journée internationale de la fille 2013 sera consacrée à l’importance des nouvelles technologies, mais également à l’innovation dans le domaine des partenariats, des politiques, de l’utilisation de ressources, de la mobilisation communautaire et, surtout, de la participation des jeunes eux-mêmes.
Tous les organismes des Nations Unies, États Membres, organisations de la société civile et acteurs du secteur privé disposent de moyens potentiels d’innover pour et avec les filles, en vue de promouvoir l’éducation de ces dernières. Voici des exemples de mesures pouvant être prises :
- L’amélioration des moyens de transports publics et privés qu’empruntent les filles pour aller à l’école, des routes, bus, cyclomoteurs, vélos aux bateaux et canoës ;
- La collaboration entre les systèmes scolaires et le secteur bancaire afin de faciliter le versement sécurisé et pratique des salaires des enseignantes et l’octroi de bourses aux filles ;
- L’offre de cours de sciences et technologies destinés aux filles dans les établissements scolaires, universités et programmes d’éducation technique ;
- Des programmes de parrainage en entreprise qui aident les filles à acquérir des compétences professionnelles et de direction essentielles et facilitent leur transition de l’école au monde du travail ;
- La révision des programmes scolaires de façon à intégrer des messages positifs sur les normes sociales relatives à la violence, au mariage des enfants, à la santé sexuelle et procréative et aux rôles assignés aux hommes et aux femmes dans la famille ;
- Le déploiement de technologies mobiles dans l’enseignement et l’apprentissage afin d’atteindre les filles, notamment en milieu rural.
Source : www.un.org
A l’intiative de l’échevine de l’intégration et de l’égalité des chances, madame Véronique Salvi, l’Hôtel de Ville de Charleroi a été illuminé en rose.
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