Cohésion sociale

Depuis son adoption, le décret Cohésion sociale de la Commission communautaire française (Cocof) a connu de nombreuses évolutions sur le terrain. En 2004, ce texte a transformé les politiques d’intégration sociale des personnes issues de l’immigration et de cohabitation des communautés locales (appelées alors Intégration/Cohabitation) en véritables politiques de cohésion sociale.

Très souvent, la cohésion sociale est venue combler l’absence d’une politique francophone spécifique en matière d’accueil des primo-arrivants. Initialement identifiée comme une priorité dans le programme quinquennal Cohésion sociale 2006-2011, cette question de l’accueil des primo-arrivants a progressivement gagné en importance. À tel point qu’un décret spécifique a été rédigé pour y répondre de manière ciblée.

Mais au fond, que signifie la cohésion sociale ?

La cohésion sociale repose sur un ensemble de processus sociaux qui visent à garantir à chaque individu – ou à chaque groupe – une égalité des chances et des conditions. Peu importe leur origine nationale ou ethnique, leur appartenance culturelle, religieuse ou philosophique, leur statut social, leur niveau socio-économique, leur âge, leur orientation sexuelle ou leur état de santé, tous doivent pouvoir accéder au bien-être économique, social et culturel. L’objectif est de permettre à chacun de participer activement à la société et d’y être pleinement reconnu.

Pour atteindre cet objectif, ces processus s’attachent à lutter contre toutes les formes de discrimination et d’exclusion sociale. Ils s’appuient notamment sur le développement de politiques d’intégration sociale, sur la promotion de l’interculturalité, de la diversité socioculturelle, ainsi que sur une meilleure cohabitation entre les différentes communautés locales.

Concrètement, les acteurs de terrain mettent en œuvre ces processus à travers des actions communautaires menées dans les quartiers et en favorisant le travail en réseau.

Source : Cracs – CBAI

Source : AlterEchos