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Droits de l’Homme

Les droits de l’Homme font référence aux libertés et droits fondamentaux accessibles auxquels peut prétendre tout être humain, quel qu’il soit et où qu’il vive. Ces droits essentiels constituent des normes minimales propres à chaque personne, qui lui sont dues par sa simple qualité d’être humain. La première définition universelle des droits de l’Homme est apparue dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) adoptée en 1948 par l’Assemblée générale des Nations unies. Depuis son adoption, la DUDH est devenue un document de référence doté d’une grande autorité morale. Les Nations unies ne sont pas seules à défendre ces droits, c’est également le cas d’institutions nationales et régionales comme le Conseil de l’Europe. Ces différentes organisations, de concert avec les Nations unies, ont établi des conventions contraignantes et plus spécifiques relatives à des groupes déterminés de personnes qui ont grandement soutenu et développé la protection des droits de l’Homme. Avec le temps, la plupart des conventions ont été assorties de protocoles facultatifs qui apportent des précisions relatives aux obligations qui incombent aux Etats. Toute convention ratifiée par un Etat doit faire l’objet de rapports réguliers sur le respect de ses obligations devant des Comités d’experts indépendants.

2014 Droits humains image Catalogue documentaire – Droits humains 2014

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Que sont les droits de l’homme ?

Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition. Nous avons tous le droit d’exercer nos droits de l’homme sans discrimination et sur un pied d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et indivisibles.

Les droits de l’homme universels sont souvent reflétés dans et garantis par la loi, sous forme de traités, de droit coutumier international, de principes généraux et autres sources de droit international. La législation internationale sur les droits de l’homme stipule que les gouvernements sont tenus d’agir d’une certaine manière ou de renoncer à certains actes afin de promouvoir et protéger les droits et les libertés fondamentales de certaines personnes ou groupes.

Universels et inaliénables

Le principe de l’universalité des droits de l’homme est la pierre angulaire de la législation internationale des droits de l’homme. Le principe, proclamé pour la première fois dans la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, a été réitéré dans de nombreuses conventions, déclarations et résolutions. La Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’homme de 1993 a noté, par exemple, que les Etats ont pour devoir de promouvoir et protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales, quel que soit le système politique, économique ou culturel.

Tous les Etats ont ratifié au moins un des traités fondamentaux sur les droits de l’homme et 80 pour cent en ont ratifié quatre ou davantage, montrant ainsi que les Etats acceptent des textes qui leur imposent des obligations légales et donnent une forme concrète au principe d’universalité. Certaines normes fondamentales des droits de l’homme jouissent de la protection universelle du droit coutumier international, qui ne connaît ni frontières, ni barrières de civilisations.

Les droits de l’homme sont inaliénables. Ils ne peuvent être abrogés, sauf dans des circonstances particulières et conformément à une procédure spécifique. Le droit à la liberté peut, par exemple, être limité si un tribunal reconnaît la personne coupable d’un crime.

Interdépendants et indivisibles

Tous les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques, notamment le droit à la vie, l’égalité devant la loi et la liberté d’expression ; les droits économiques, sociaux et culturels, comme le droit au travail, à la sécurité sociale et à l’éducation ; ou les droits collectifs, comme le droit au développement et à l’autodétermination, sont indivisibles, liés et interdépendants. L’amélioration d’un droit facilite le progrès des autres. De la même manière, la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres.

Egaux et non discriminatoires

La non discrimination est un principe universel dans la législation internationale des droits de l’homme. Le principe existe dans tous les grands traités sur les droits de l’homme et sert de thème central pour certaines conventions internationales comme la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Le principe de la non discrimination en matière de droits de l’homme et de libertés s’applique à toutes les personnes et interdit toute discrimination basée sur une liste non exhaustive et comprenant le sexe, la race, la couleur, etc. Ce principe s’accompagne du principe de l’égalité, qui figure dans l’Article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libre et égaux en dignité et en droits ».

A la fois des droits et des obligations

Les droits de l’homme impliquent à la fois des droits et des obligations. Le droit international impose aux Etats l’obligation et le devoir de respecter, protéger et instaurer les droits de l’homme. Respecter les droits de l’homme signifie que les Etats évitent d’intervenir ou d’entraver l’exercice des droits de l’homme. Protéger signifie que les Etats doivent protéger les individus et les groupes contre les violations des droits de l’homme. Instaurer signifie que les Etats doivent prendre des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits fondamentaux de l’homme. Au niveau individuel, nous avons certes le droit d’exercer nos droits de l’homme, mais nous devons aussi respecter les droits des autres.

Source : Nations Unies – Droits de l’Homme

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