L'actu du Centre de Doc

Mutilations génitales féminines – MGF

Le service de documentation du CRIC a réalisé un catalogue documentaire à propos des mutilations génitales féminines – MGF.

 Faits et chiffres 2014 :

  • Plus de 125 millions de jeunes filles et de femmes en Afrique et au Moyen-Orient ont été victimes de mutilations sexuelles.
  • Si la tendance actuelle se confirme, quelques 86 millions de jeunes filles à travers le monde risquent de subir des mutilations sexuelles d’ici à 2030.
  • Les mutilations sexuelles féminines sont pratiquées le plus souvent sur des jeunes filles entre la naissance et l’âge de 15 ans.
  • Les mutilations sexuelles féminines peuvent provoquer de graves hémorragies et des problèmes urinaires, et par la suite des kystes, des infections, la stérilité, des complications lors de l’accouchement, et accroître le risque de décès du nouveau-né.
  • Les mutilations sexuelles féminines sont une violation des droits des jeunes filles et des femmes.

 

Mutilations sexuelles féminines :

  • Les mutilations sexuelles féminines sont des interventions qui altèrent ou lèsent intentionnellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non médicales.
  • Ces pratiques ne présentent aucun avantage pour la santé des jeunes filles et des femmes.
  • Elles peuvent provoquer de graves hémorragies et des problèmes urinaires, et par la suite des kystes, des infections, la stérilité, des complications lors de l’accouchement, et accroître le risque de décès du nouveau-né.
  • Plus de 125 millions de jeunes filles et de femmes sont victimes de mutilations sexuelles pratiquées dans 29 pays africains et du Moyen Orient où ces pratiques sont concentrées.
  • Elles sont pratiquées le plus souvent sur des jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15 ans.
  • Les mutilations sexuelles féminines sont une violation des droits des jeunes filles et des femmes.

Les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.
Cette intervention est le plus souvent pratiquée par des circonciseurs traditionnels, qui jouent souvent un rôle central dans les communautés, notamment en tant qu’accoucheurs. Toutefois, plus de 18% des mutilations sexuelles féminines sont pratiquées par des soignants, et cette tendance à la médicalisation augmente.
Les mutilations sexuelles féminines sont internationalement considérées comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes. Elles sont le reflet d’une inégalité profondément enracinée entre les sexes et constituent une forme extrême de discrimination à l’égard des femmes. Elles sont presque toujours pratiquées sur des mineures et constituent une violation des droits de l’enfant. Ces pratiques violent également les droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, le droit d’être à l’abri de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsqu’elles ont des conséquences mortelles.

 

Classification :

Les mutilations sexuelles féminines se classent en quatre catégories:

  1. La clitoridectomie : ablation partielle ou totale du clitoris (petite partie sensible et érectile des organes génitaux féminins) et, plus rarement, seulement du prépuce (repli de peau qui entoure le clitoris).
  2. Excision : ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans excision des grandes lèvres (qui entourent le vagin).
  3. Infibulation : rétrécissement de l’orifice vaginal par la création d’une fermeture, réalisée en coupant et en repositionnant les lèvres intérieures, et parfois extérieures, avec ou sans ablation du clitoris.
  4. Autres : toutes les autres interventions néfastes au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple, piquer, percer, inciser, racler et cautériser les organes génitaux.

Source : OMS

 

2014 MGF

Catalogue documentaire MGF – excision 2014 sept

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